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La démarche espaces naturels et ViaRhôna

ViaRhôna vue du ciel près de Seyssel ©Christian Martelet – Auvergne-Rhône-Alpes Tourisme

Une première étude, « La ViaRhôna, un trait d’union entre les zones humides protégées et gérées de la Vallée du Rhône », portée par la Fédération des Conservatoires d’espaces naturels en 2019-2020 avec l’appui d’Atemia, a permis d’identifier et de structurer l’offre de découverte nature le long de l’itinéraire cyclable du lac Léman à la Méditerranée, ainsi que de structurer le réseau des sites naturels concernés. Depuis, le pôle Rhône & Saône anime ce réseau et accompagne les gestionnaires, actualise l’inventaire des sites, et essaime les apports de la démarche à l’échelle nationale.

La ViaRhôna est une véloroute voie verte européenne qui longe le Rhône du lac Léman à la Méditerranée. Sa construction commence en 2006 et est aujourd’hui achevée sur la quasi-totalité de ses 815km. De par sa localisation le long du fleuve, elle traverse et rend accessible au grand public un nombre important d’espaces naturels. Deux enjeux principaux en découlent. D’un côté, l’étude RhônaVel’eau, menée par des géographes, urbanistes, économistes et sociologues de Lyon entre 2016 et 2019, montre que la proximité avec la nature est l’une des motivations principales des usagers de cette véloroute. De l’autre, ces usagers représentent un flux qui correspond pour les gestionnaires à la fois à une opportunité (de sensibiliser un large public à la protection des espaces naturels et aux bonnes pratiques, de valoriser leur travail…) et à une contrainte (installation d’infrastructures adaptées, capacité d’accueil des sites, veille au respect des espaces et des espèces…).

Face à ce constat, les gestionnaires concernés se sont regroupés dans un groupe de travail et de réflexion animé par la Fédération des Conservatoires d’espaces naturels.

2017

Identification de la problématique

2019-2020

Engagement du premier programme

Analyse de la situation et des référentiels dédiés à l’accueil des vélos existants, proposition d’une nouvelle classification et construction du réseau.

2021-2023

Inventaire des sites naturels

Identification et classement des sites sur les trois tronçons, réalisation d’une cartographie interactive des espaces naturels répertoriés…

2024

Poursuite de la démarche

Actualisation de l’inventaire des sites naturels, animation du réseau, accompagnement des gestionnaires…

Création d’un nouveau référentiel et cartographie des sites

L’étude réalisée en 2019-2020 a débouché sur une nouvelle classification de l’accueil vélo spécifique aux espaces naturels, comprenant trois catégories :

  • Pause nature : point d’observation rapide avec signalétique pédagogique (pas besoin de stationnement).
  • Halte nature : proposition de découverte plus longue, avec offre pédagogique (par exemple sentier pédagogique, observatoire) et stationnement vélo.
  • Pôle nature : proposition de découverte approfondie des enjeux du site et infrastructure d’accueil plus lourde (souvent une maison de site).

Un travail d’inventaire et de classement des sites a ensuite été réalisé sur les trois tronçons de l’itinéraire. Ce travail a abouti à la réalisation d’une cartographie interactive des sites naturels concernés.

Accompagnement et animation du réseau

Dans le cadre de la démarche « espaces naturels et ViaRhôna », la Fédération des Conservatoires d’espaces naturels a la charge de :

  • l’animation du réseau de gestionnaires constitué, notamment en organisant des temps d’échanges, et leur représentation dans les instances de décision de ViaRhôna ;
  • l’accompagnement des gestionnaires souhaitant mettre à niveau les conditions d’accueil des cyclistes sur leur site, l’objectif collectif étant que l’expérience pédagogique proposée soit cohérente et adaptée à chaque catégorie sur l’ensemble des sites du réseau ;
  • l’accompagnement de la mise en place d’une signalétique adaptée et au développement de la communication à l’échelle de l’itinéraire ;
  • la diffusion de retours d’expériences permettant de faciliter la prise en compte des enjeux spécifiques aux espaces naturels sur d’autres itinéraires.