Des spécialistes "tourbières" de France et d'outre-Rhin travaillent ensemble

Les spécialistes allemands et français des tourbières ont de nombreuses occasions de se rapprocher et travailler ensemble pour les habitats tourbeux de leurs pays respectifs, présentant divers points en commun. Si le montage d’un éventuel programme commun concernant soit l’ensemble des Alpes, soit par exemple les massifs des Vosges et la Forêt Noire reste encore à l’état d’étude ou de débat, des rencontres ont lieu cette année :
- Venue dans les Vosges de 50 personnes de la Société allemande d’étude des tourbières et de la tourbe (DGMT), à l’occasion de leur congrès annuel. Guidées par le Conservatoire d'espaces naturels de Lorraine sur la réserve naturelle de Tanet-Gazon du Faing [88], elles se sont particulièrement intéressées à la réhabilitation, naturelle ou volontaire, des tourbières affectées par la présence des armées avant la 1e guerre mondiale et des combats pendant celle-ci.
- Voyage d’étude du programme LIFE Anthropofens, coordonné par le Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France, en Poméranie allemande et polonaise en septembre. Il s’agit d’échanger sur les pratiques de réhabilitation des tourbières alcalines, et de prendre connaissance des nombreuses actions du Centre sur les tourbières de Greifswald, lié à l’université de cette ville de Mecklembourg-Poméranie occidentale.
Illustration : le groupe de la DGMT sur les crêtes vosgiennes, tourbière du Gazon du Faing
Photo F. Muller, juin 2022